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La plus longue grève de l’histoire de la France, à son 38e jour, a atteint un tournant: le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé sa volonté d’arrêter de relever l’âge de la retraite à 64 ans. Une mesure qui a plu aux syndicats réformistes, alors que les opposants appellent à ce que les protestations continuent à renverser le nouveau régime de retraite.
Il a fallu 38 jours de protestations aux syndicats français pour pouvoir renverser le point de la réforme qui unissait toutes les organisations.
L’âge de la retraite se maintiendra à 62 ans, comme l’a rapporté le Premier ministre français Edouard Philippe samedi 11 janvier. Il l’a fait par une lettre dans laquelle il annonçait sa volonté de retirer cette mesure du projet de loi et dans laquelle il exhortait les syndicats et les employeurs à se charger de déterminer comment garantir l’équilibre du système en 2027.
«Afin de montrer ma confiance aux partenaires sociaux et de ne pas préjuger du résultat de leurs travaux en ce qui concerne les mesures qui seront prises pour parvenir à l’équilibre en 2027, je suis prêt à retirer de la loi la mesure de convergence progressive à partir de 2022. vers un équilibre d’âge de 64 ans en 2027 », a écrit le Premier ministre dans sa lettre.
#Retraites Comme je m’y étais engagé, j’ai proposé un engagement transparent et solide. Tout le donc évolué mais nous restons dans le cadre fixé par le Président: universalité, équité, responsabilité.
Mon message aux partenaires sociaux: https://t.co/xTHfyrudLT
– Edouard Philippe (@EPhilippePM) 11 janvier 2020
Con esta reforma, el gobierno francés podría conseguir erosionar unas protestas que cada vez están perdiendo más fuerza en las calles. Por ejemplo, para el principal sindicato de Francia, la CFDT, este era el punto que bloqueaba la negociación, coincidiendo con los sindicatos contrarios totalmente a la reforma de las pensiones, como la CGT.
La CGT, junto con la comisión intersindical, llama a seguir marchando contra el conjunto de la reforma
Pese a la concesión, el sábado, por quinta vez en poco más de un mes, se volvió a vivir una protesta intersectorial en Francia. Según datos de la CGT, casi medio millón de personas se manifestó en todo el país, frente al 1,7 millones que lo hizo el pasado jueves.
Un descenso que evidencia el agotamiento de los huelguistas, en un contexto en el que incluso los más opuestos a la reforma reconocen que tantos días de paro están afectando a su economía personal.
Cependant, pour la CGT cette concession est une stratégie gouvernementale "pour obtenir l'adhésion de certains syndicats" et ils appellent "les chômeurs, les retraités et les jeunes travailleurs" à participer en masse aux grèves et manifestations pour la semaine prochaine.
Outre la CGT, FO, FSU, Solidaires, CFE-CGC et trois organisations de jeunesse continuent de réclamer "le retrait du projet" et ont appelé à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 16 janvier. Cela a été indiqué dans une déclaration signée par la commission intersyndicale.
Une table de négociation entre syndicats et employeurs
La conférence entre syndicats et employeurs sera convoquée en avril par le Premier ministre Edouard Philippe. L'exécutif présentera la réforme le 24 janvier, afin qu'elle soit traitée au parlement le 17 février et puisse être approuvée avant l'été. Les accords conclus à la table de négociation seront intégrés dans la loi par décret.
La question est maintenant de savoir si Philippe pourra réaliser le nouveau système universel de retraite par points, qui met fin aux régimes spéciaux actuels, notamment ceux des travailleurs des transports publics, en échange du maintien de l'âge de la retraite à 62 ans.
Malgré le soutien des syndicats réformistes, les organisations anti-réformistes continueront de marcher dans ce qui est la grève la plus longue de l'histoire de France.
Avec EFE et France 24